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HISTORIQUE DE NOS
FORMATIONS
« APPRENDRE LES TECHNIQUES DU
SON »
Depuis 2011, l’association est reconnu pour son activité formatrice,
par la DIRECCTE de Nouvelle Aquitaine (l’ancienne direction régionale du
travail et de la formation professionnelle, quelle que soit ses déclinaisons de
cigles). Au printemps de chaque année, le renouvellement du numéro d’activité
doit s’effectuer, en justifiant des stages de l’année écoulée.
Que de formations pour des
bénéficiaires déficients visuels depuis 2006 ! Le projet formatif était bien
présent, dès la création de Sonorium Francophone en 2003. Ainsi jusqu’en 2005,
en interne, des bénévoles ont appris à utiliser les outils de traitement du
son. Au début d’année 2006, la formulation écrite des formations au son
débutait. Cet ensemble de formules formatives a connu depuis de nombreuses
évolutions, jusqu’à intégrer, en 2023,
un stage bureautique, plaçant l’ordinateur comme outil central d’initiation.
Pour faire des formations, il
faut un lieu utile et agréable : passer d’une pièce d’un appartement en
ville à un studio d’enregistrement aménagé en campagne, dans la commune
voisine. En 2015, 4 formations ont lieu, malgré le
déménagement et la construction du local d’activités de Sonorium Francophone.
Si cela a perturbé le calendrier des stages, ce changement de lieu devient une
aubaine, quant aux conditions d’accessibilité et de confort des personnes à former.
Pour gérer la préparation,
l’accueil, le contenu et la publicité de ces formations, il faut un porteur de
projet. Arnaud, le Président-Fondateur aveugle, est élu responsable, du fait de
son parcours et de plusieurs décennies de pratiques audio : animateur DJ,
8 ans de journalisme comme reporter de sons, auteur-réalisateur et producteur
de documentaires, animateur d’un club radio et d’ateliers d’expressions,
manager et technicien pour un groupe de musique, Président d’un collectif
d’associations culturelles, etc. Depuis le début de l’activité formative de
l’association et selon les thèmes abordés au cours des stages progressifs et pédagogiques,
ce formateur principal fait appel à des intervenants pour appuyer les
enseignements : Gildas (ancien professeur de mathématiques et
Président-Directeur de radios associatives locales), Freddy de l’atelier du Son
et de l’Image, Laurence (ancienne journaliste et actuelle salariée des Archives
Sonores Départementales), des radios
associatives (Orion et RLP), l’école associative de musique Rimshot’s Cool, des
musiciens et des groupes (TOUZAZIMUT, BOMBE2BAL, Jacques GANDON, Adrien
Comery), sans oublier l’important apport des bénévoles de SONORIUM, offrant
leur compétences comme Claudine (pour les connaissances informatiques,
l’accompagnement ou l’adaptation d’informations visuelles).
Pour transmettre ces savoirs, il
faut des bénéficiaires, candidats à recevoir nos enseignements. La venue d’éventuels
stagiaires en entretien préalable, dans les locaux périgourdins de Sonorium
Francophone, permet d’étudier leur projet audio, leur motivation et leur
sérieux. La plupart des aveugles et malvoyants demandeurs participe à l’une des
formules de formations proposées, en fonction de son objectif personnel. Parmi
plus d’une trentaine de demandeurs, certains sont moins motivés, mal à l’aise
avec leur récent handicap, voire empêchés financièrement. Ils se sont donc
arrêtés à une discussion téléphonique ou à cette rencontre préparatoire ;
ils et elles venaient de Saint-Denis de la Réunion, du Québec, ou de plusieurs villes
de la métropole française.
Du plus récent au plus ancien,
ayant chacun leur numéro, voici les résumés des stages, suivis intégralement ou
partiellement par des déficients visuels.
27 : Pour 5 nouvelles
semaines thématiques, réparties entre février et décembre 2024, la
quinquagénaire malvoyante de Toulouse récidive. En vue de perfectionner ses
acquis, Maïté approfondit les techniques de préparations rédigées, de numérisations,
de traitements, de montages ou de séquençage, d’illustrations par le mixage et
de présentations de documents sonores.
25 :
Pendant une semaine d’août 2022, avide
d’un nouveau stage audio, Stéphane,
professeur aveugle de l’INJA est revenu. Débutant
pourtant par un jour férié
mais travaillé, la semaine de ce non-voyant normand lui
permet de réviser ses
connaissances de DJ et en découvrir de nouvelles. Cette
fois, le stagiaire
analyse la sonorisation des lieux extérieurs, les
configurations matérielles et
les besoins de câblage, mais surtout la
préparation d’une partie de soirée de
prestation, tentant de freiner ses mauvaises habitudes de mixage ou de
se
libérer du carcan de l’unique style musical
à diffuser. Mais en une semaine,
tout va trop vite pour qui veut apprendre :
Stéphane se retrouve donc
frustré face à l’absence
d’exploitation des micros d’animation. Pourtant
prévue, cette journée de pratique, sur la voix et
l’outil, fut remplacée par
l’indispensable prise de ses notes sur les enseignements
étudiés durant les
jours précédents. Il avait pourtant
été très satisfait de ses deux
semaines
passées en juillet 2021, à remettre en cause ses
méthodes de DJ remixant des
chansons.
24 :
Pendant deux semaines de juillet 2021, Stéphane,
quinquagénaire aveugle de
Normandie, veut perfectionner sa technique de DJ amateur.
Au-delà des notices
complexes de matériels numériques de son, que
nous lui
adaptons en audio, il
revoit les notions et les bases des mixages, des effets sonores, leurs
subtilités et leurs utilisations, mais aussi
l’animation
et la préparation.
Pour nous aider dans ce stage, intervient à deux reprises,
un Dj producteur et auteur de son premier album qui fut l’un de nos
stagiaires ! Quelques années après son initiation à nos
côtés, alors qu’il prépare
son
deuxième
opus, il offre ses conseils et pratiques au stagiaire novice et
participe à une
production sonore commune avec cet élève et son
formateur. La presse locale
s’en fait l’écho. Quant à
Stéphane, il
ne se cache pas de vouloir revenir une
semaine supplémentaire en 2022.
23 :
En
juin 2021, une semaine est attribuée à Christian,
non-voyant parisien de 70
ans. En vue d’améliorer sa
créativité pour des fichiers audio personnels, il
découvre le traitements et le mixage, ainsi que les
exploitations de divers micros
pour capter les ambiances extérieures, mais aussi
d’autres outils de prises de
sons, plus ou moins adaptés au handicap visuel. A
l’aide d’un logiciel et d’un
micro, il réalise un mixage amusant, proche de ceux
effectués par de jeunes
DJ !
22 :
En
janvier 2020, Patrice, sexagénaire mal voyant de
Haute-Garonne, récidive !
Pour cette troisième semaine (une en 2013 et la suivante en
2014), il souhaite
un perfectionnement autour des filtres sonores et des
réglages plus affinés,
tels que les logiciels de traitements audio peuvent les proposer.
Mêlant les
techniques analogiques et numériques, les outils physiques
et virtuels, le
formateur conduit ce stagiaire motivé vers des
méthodes de travail, mélangeant
pratiques et astuces. Patrice découvre donc les secrets de
l’équalisation, les
mystères des filtres sonores ou encore
l’échantillonnage et ses conversions. A
l’aide de la récente version du logiciel de
traitement sonore, il comprend
comment mieux gérer et affiner ses
« bidouillages » !
21 :
En
août 2019, Emmanuel, quadragénaire non-voyant de
Massy (en région parisienne)
suit deux semaines de stage, autour d’un projet
original : faire connaître
par le document sonore sur Internet, la pratique de divers instruments
rares,
par exemple : jouer du Cosmicbow, interpréter
quelque chose à la guimbarde
Iakoute, s’accompagner du mélodica, utiliser un
Tonguedrum…L’objectif fixé pour
cette période est simple : réaliser un
épisode test, autrement appelé
« pilote », de la
série envisagée. Le stagiaire procède
donc en deux temps :
d’un côté, enregistrer ces instruments
acoustiques, découvrant les méthodes
d’acquisitions, les réglages et filtres sonores,
les effets s’appliquant à la
voix et d’autres techniques. D’un autre
côté, Emmanuel découvre
l’importance
des parties écrites (plan, conducteur, rédactions
des présentations), mais
surtout comment elles guident le montage après
l’enregistrement. Bien sûr, les
techniques de mixage, d’effets et quelques astuces de
traitements sonores lui sont
enseignées. Dans ces moments formatifs, forts en
convivialité, en bonne humeur
et en échanges musicaux et audio, Emmanuel a
désigné l’une des techniques de
montage comme très utile puis, pour
mnémotechnique, lui a conféré le
prénom du
formateur : « Voilà la
méthode Arnaud ! »
s’exclame-t-il.
20 :
D’avril jusqu’en juillet 2019, quatre semaines
thématiques de notre formation
sont menées pour Dorothée,
quinquagénaire aveugle de Marseille. Prise en charge
par l’AGEFIPH et le Cap-Emploi-13, notre parcours formatif
progressif aurait
contenu 10 semaines non-consécutives de stage,
s’adaptant à la demande de cette
non-voyante. Fin 2018, Dorothée nous justifie son projet
ainsi : « Je
veux améliorer mon émission conduite
mensuellement depuis 15 ans, sans avoir,
ni appris l’animation radio, ni de formation
technique ! » En
novembre 2018, notre équipe formatrice reçoit
alors Dorothée, en entretien
préalable, pour la rassurer sur la faisabilité
d’un programme répondant à ses
angoisses.
Notre Formule « Parcours en Animations
Radio », est créée
spécialement pour y répondre, à
l’aide de cours écrits et oraux, du toucher et
de l’écoute ou de l’imagination visuelle
des aspects virtuels du son, mais
aussi des techniques pour enregistrer et traiter l’audio,
partant de son
écoute, de ses méthodes d’acquisition
et de l’étude des microphones, passant
par l’interview, le reportage, le montage,
l’écriture de présentation, la
conduite d’émissions de divers formats ou
thématiques, cette formation
va jusqu’à l’archivage
sonore et la Musique
Assistée par Ordinateur. Devant un programme
aussi riche, la motivation de
stagiaire est donc indispensable ! Entre avril et juillet
2019, le
résultat de Dorothée a été
hélas plus que décevant ! Du fait de son
incompréhension de se remettre en question, ses
émissions en radio ne progressent
pas réellement. Pendant et autour de la formation, la
stagiaire tergiverse à
propos des jours et horaires travaillés ou quant aux
exercices à faire,
affirmant ne pas comprendre les consignes ou les aménageant
à sa volonté. On
constate que Dorothée ne semble pas retenir ce
qu’elle vient d’entendre
quelques instants auparavant et ne lit même pas ses cours. Lors de chaque critique,
les formateurs lui
dispensent des conseils et des méthodes, dont elle ne fait
rien ! De son
côté, l’antenne marseillaise de
Cap-Emploi nous appelle en août 2019 pour un
étonnant bilan. Nous comprenons très vite que la
stagiaire avait joué à
pleurnicher, prétextant « que le
formateur lui faisait peur et que la
formation était trop longue et trop
exigeante ! » Deux jours après,
Dorothée
abandonne, ne s’estimant pas en état psychologique
de poursuivre !
19 :
En
octobre 2018, le
kinésie-thérapeute
non-voyant de Haute Savoie, Dominique est revenu pour un nouveau stage
d’une
semaine, après avoir déjà appris les
bases du montage, auprès de notre
structure. Cette fois, l’objectif se voulait plus
spécifique : approcher
les techniques autour de l’enregistrement musical, pour son
plaisir personnel.
Aussi, après la création d’un sample,
lui permettant de revoir les acquis du
stage précédent, nous le guidons autour des
pratiques de la Musique Assistée
par Ordinateur. Pour ce faire, un intervenant apporte un
témoignage plus
qu’intéressant : Adrien Comery, musicien
et réalisateur d’albums de
chansons pour des artistes locaux, explique diverses techniques, en se
penchant
sur la spécificité liée au handicap
visuel. A nos côtés, Adrien prodigue des
conseils avisés au non-voyant souhaitant utiliser une
console de mixage, les
micros pour le chant et les logiciels exploitables pour les
multipistes. Dominique
s’est ensuite essayé à la captation
d’un harmonica, ainsi qu’au mixage des
pistes d’une chanson. Comme la
dizaine
de voies de ce titre du groupe Minuit était
déjà traitée, le stagiaire aveugle
a usé de créativité en y ajoutant un
sample panoramique.
18 :
Fin février 2018, pendant une semaine, un stage de
perfectionnement spécifique
aux microphones et à leurs captations, se met en place. Venu
de Créteil à 56
ans, Gilles est aveugle et connaît un problème
à une main. Passionné du son, il
est demandeur et devient acteur de pratiques de traitements audio par
des
logiciels. Grâce à notre programme de cours et
d'exercices spécifiques autant
au son qu'aux adaptations à ses handicaps, nous lui
préparons une rencontre
avec des intervenants partenaires. L’école
associative de musique, Rimshot’s
Cool a rassemblé, le temps d’une
matinée exceptionnelle, ses
professeurs, son technicien du son et
certains de ses élèves (réunis en
groupe de rock), pour un petit concert à
enregistrer en live. De manière impromptue, Freddy
Béneyrol, de l’atelier du
Son et de l’Image, témoigne également
de ses techniques de prises de sons
d'ambiances naturelles, dans un échange convivial avec le
stagiaire. Depuis son
retour à domicile, Gilles "bidouille" (c'est l'expression
professionnelle
consacrée), à l'aide de son logiciel, des sons,
captés par ses soins !
17 :
En
janvier et février 2018, sur la demande d’un
non-voyant des Pyrénées
Atlantiques, est programmé un stage de deux semaines.
L’objectif de
Jean-Claude, âgé de 66 ans, est de parfaire sa
technique de présentation de
conférences orales. Pour ses pratiques passées,
ignorant le braille, il
stressait, du fait des conditions techniques : entendait-il
correctement
le texte dans l’oreillette, pour le restituer oralement face
au public ?
Notre mission est donc de reprendre chaque étape, de
l’écriture à l’expression
orale, passant par des exercices de diction,
d’enregistrements de sa voix,
d’écoutes et d’analyses de son, puis
d’un survol d’un logiciel de traitement
audio. Sur ce dernier point, le stagiaire s’est senti
frustré, souhaitant
apprendre une liste de raccourcis clavier au lieu des indispensables
besoins de
sa compréhension des méthodologies à
suivre.
16 :
En
octobre 2017, Christophe, aveugle nantais de 43 ans, aurait dut venir
pour une
semaine, avec son projet de création d’un recueil
sonore de ses poèmes. Tout est
programmé pour lui apprendre à les enregistrer,
mais pour qui ou dans quel
but ? Rejetant toute forme de conseil et
d’enseignement, renvoyant ses
incapacités sur son formateur, le stagiaire est exclu de
cette formation au
bout de deux jours.
15 :
Dominique, non-voyant de 54 ans, venu de Bonneville en Haute-Savoie, a
passé la
première semaine d’octobre 2017, à la
découverte d’un logiciel de traitements
audio. Puisque son objectif est double, deux stages y auront
été consacrés en
2017 et 2018 : le premier, pour séquencer,
revaloriser et sauvegarder ses
échos sonores de voyages, mais aussi
pour créer des « images
sonores », dans lesquelles les
ambiances enregistrées s’expriment. Il y a
également appris les spécificités du
son analogique et numérique. Un second stage, un an plus
tard, lui aura
donné l’occasion de se confronter au
« Home Studio », avec les
sonorités d’instruments de musique à
acquérir de manière informatique.
13 :
En
décembre 2015, une semaine d’initiation au
document sonore pour Internet est
conduite à l’attention du
non-voyant de
Toulouse, Romain, âgé de 34 ans. Pendant ce stage, une pièce de
théâtre en audio
description se jouait à l’Odyssée de
Périgueux. Elle est devenue l’objet d’un
reportage pour ce stagiaire, par ailleurs acteur de
théâtre amateur. L’opération
est préparée avec d’excellentes
rencontres, facilitant le reportage,
développant l’accueil, à tel point que
le stagiaire fut surpris que les
organisateurs l’appelassent par son prénom. Ravi
« d’une semaine pas
banale et enrichissante », Romain a poursuivi le
lien avec SONORIUM et a
envoyé l’une de ses productions sonores,
réalisée grâce à ce
qu’il a appris
durant ce stage.
12 : En Septembre et octobre 2015, est menée une formation de 4 semaines en deux modules, pour Nicolas, malvoyant de 52 ans, venant de l’Essonne. Intervenant en université scientifique, il est désireux de réaliser des reportages, de mener des interviews et de s’adapter sur des matériels que l’université doit acquérir. En partant, Nicolas nous confie : « Avant de venir, j’avais un préjugé sur la durée de formation et sur le peu de temps à passer pour apprendre à tenir et orienter un microphone, mais je me trompais ! Votre formation est bien plus complète que cela ! » En effet, Nicolas a appris bien des éléments auxquels il ne s’attendait pas : la complexité d’un son, son traitement, les méthodes d’interviews et de montage. Il effectue ainsi la réalisation approfondie de deux sujets : une rencontre avec le musicien Jacques GANDON et un reportage sur la « Course de garçons de cafés 2015 ». Le stagiaire rencontre également certains de nos partenaires comme l’atelier du Son et de l’Image ou encore une responsable des archives sonores du Conseil Départemental de Dordogne-Périgord.
9 : En novembre 2014, pendant
les préparatifs de notre
déménagement annoncé, Patrice,
malvoyant de 57 ans, venu de
Haute-Garonne bénéficie d’un perfectionnement au
traitement du son. Dans ce petit local, notre dernier stage est
axé d’abord sur
le découpage en feuilletons audio à partir
d’une grande quantité de témoignages
parlés de femmes pilotes d’avions. Patrice apprend la mise en place de plans
écrits pour ces
documents sonores, puis sur la manière d’affiner
les réglages des fréquences
d’un son. Au-travers des outils analogiques et
numériques, complété par
l’informatique, ce travail audio, ainsi que son montage, lui
offrent de
nouvelles perspectives. Le stagiaire continuera de nous envoyer ses
créations
sonores pour critiques et renouvellera sa venue en formation.
8 :
Pour une semaine de juin 2013, ce même Patrice suit son
premier stage consacré au
montage de son, à nos côtés. Le
quinquagénaire malvoyant a envoyé sur CD une
« carte postale sonore ». Par
l’ambiance audio, elle décrit un lieu
visité par ce voyageur. Patrice pense son travail
perfectible quant aux
enchaînements et assemblages sonores. Il découvre
donc un nouvel outil de
traitement du son. Ce logiciel lui a permis de pallier ses carences et
de
répondre à la plupart de ses attentes en
matière de mixage et de création des
effets. Après le stage, de son initiative, il nous adresse
plusieurs de ses
productions audio (traitée avec ce qu’il avait
appris), appelant nos critiques.
6 : En avril 2011, pendant une semaine,
6 déficients visuels, âgés de 14
à 21 ans, élèves de
l’Institut des Jeunes
Aveugles de Toulouse, suivent une initiation, intitulée
« Approche des
Techniques du Son ». Par binômes, Alexia,
Jonathan, Jordan, Gaëtan,
Sofiane et Kevin, réalisent des interviews. Puis,
à l’aide des rudiments
d’apprentissage d’un logiciel, ils montent ces
sujets en format radio. Le
studio associatif Mg-Record, le groupe de musique BOMBE2BAL et le
responsable
du pôle Formations de l’IJA sont les acteurs des
thèmes préparés avec les
formateurs de notre association. Les élèves et
les intervenants comprennent
alors que le traitement audio, amateur ou professionnel, est possible
pour des
déficients visuels. Cette opération
s’est préparée, depuis un an, par des
rencontres entre l’institut toulousain et Sonorium
Francophone.
Alexia | Gaëtan | Jonathan |
Jordan | Kevin | Sofiane |
5 :
En
mai 2009, une initiation d’une semaine est conduite pour
Martin, 19 ans, non-voyant
de Cognac. Souhaitant faire de l’animation musicale de
soirée ou d’extérieur,
il découvre superficiellement
les
matériels et logiciels de traitement du son. Il
écoute et analyse diverses
musiques et lieux extérieurs (places, parcs et jardins)
où pourraient se
produire des scènes musicales à sonoriser. Afin
de partager son expérience, le
stagiaire rencontre des bénévoles de
l’association, formés
précédemment. Il trouve
également, auprès du groupe
de musique Touzazimut, des réponses aux pratiques musicales,
jusqu’à improviser
avec eux des morceaux à la batterie. Cette
expérience devait être poussée un
peu plus loin. Hélas, le Charentais non-voyant se
désiste, abandonnant le
projet de formation, sans fournir d’explications. En 2017,
Martin est le
premier aveugle Diplômé d’Etat, sorti
d’une école de métiers de la
scène, pour
la pratique de DJ !
4 : Pendant 6 mois de 2008, nous
initions oralement une bénévole de Sonorium
Francophone. De
manière irrégulière du fait de son
emploi
de vendeuse, Marie-Pierre, valide de 41 ans, vit à
Château-Lévêque en
Dordogne-Périgord.
Désireuse d’aider nos actions, elle apprend
à exploiter l’ordinateur, pour la
bureautique et l’écoute de fichiers sonores.
3 : A 63 ans, Francis, malvoyant
polyhandicapé de Dunkerque, débute un
enseignement sur un logiciel de
traitements du son, ponctuellement entre décembre 2007 et
juin 2008, avant son
déménagement en Dordogne-Périgord.
2 : Durant un week-end de mars 2007,
Elisabeth,
31 ans, aveugle de Clermont-Ferrand, apprend à graver des
disques et une base
de transfert de données sonores.